lundi 31 janvier 2011

La fin de l'insécurité à Payerne ?

Insécurité, un mot que l'on entend souvent ces temps. Wikipédia nous en donne une intéressante définition: L'insécurité désigne dans leur vie quotidienne le sentiment fait d'anxiété ou de peur que peut ressentir un individu ou une collectivité devant ce qui peut advenir. Il s'oppose au sentiment de sécurité ou de sérénité.

Le site "Prévention Suisse de la Criminalité" regorge, malheureusement, d'informations concernant l'escroquerie, la violence, la drogue, le vandalisme, le cambriolage, le vol, les agressions, les armes ou encore les problèmes de l'internet.

Je dois bien avouer que je regrette le temps où les maisons pouvaient rester ouvertes, où on laissait la clef au contact, où on hésitait pas à aller à la gare. Je ne sais pas si je suis parano, mais mon sentiment est que les 20 dernières années ont vu une forte augmentation de la criminalité. Dès lors, je me suis posé la question de savoir si ce sentiment était réel ou simplement une vue de l'esprit.

Le site de l'office fédéral de la statistique met à disposition du citoyen une quantité incroyable d'informations. Prenons, par exemple, les "Consultations par des victimes mineures d'actes de violence, selon l'infraction et la victime": le nombre de consultation était de 3'355 en 2000 et 4'708 en 2008, ce qui fait une augmentation de 40% en 8 ans ! Autre exemple, les "Condamnations d'adultes pour crime ou délit". En 1984, 45'419 condamnations ont été prononcées. En 2009, 95'754 condamnations. Cette fois l'augmentation est de 110 % en 25 ans !!!

Je crois que c'est clair. Alors maintenant, que faire pour supprimer ce sentiment d'insécurité qui n'a rien de subjectif ? C'est triste d'en arriver là, mais la vidéosurveillance peut être un moyen de dissuasion efficace. La prévention est évidemment un autre moyen, de la même manière qu'une plus grande sévérité pour les auteurs des délits. Les mesures coercitives n'ont bien sûr rien de sympathiques et heurtent mes principes libéraux, mais je me console en disant que les honnêtes citoyens n'ont rien à craindre.

mercredi 26 janvier 2011

Payerne, ville numérique ?

Le programme du PLR pour la future législature indique que les démarches administratives devraient pouvoir être effectuées par Internet.
En faisant un tour sur le site de la commune, on constate le côté très statique et unidirectionnel de l'information contenue. L'internaute n'a que peu de possibilités d'interactions.
Pour se donner une idée de ce que pourrait être une ville numérique, prenons quelques exemples concrets.

La ville de l'internaute acteur
La commune d'Yverdon les Bains a mis en place un site particuliérement intéressant qui a pour but de permettre à tout citoyen de signaler des problèmes, par exemple, au niveau de l'éclairage publique. Le citoyen devient ainsi un partenaire essentiel à la gestion de la commune et bénéficie d'une gestion plus efficace, car, en l'occurence, l'habitant est la première personne qui constate les problèmes.

La ville de l'internaute client
Que ce soit pour l'obtention d'un passeport ou d'un permis de construire, la demande d'allocations ou tout autre démarche administrative, il est souvent nécessaire de se déplacer physiquement à l'hôtel de ville. La commune de Payerne a mis en place un guichet virtuel. Ceci ne doit être qu'une première étape vers une offre de services beaucoup plus larges. Au niveau de la Confédération Suisse, un gros travail est effectué actuellement pour mettre en place une cyberadministration.

La ville de l'internaute citoyen
Les projets d'aménagement du territoire ou de constructions sont soumis à autorisation ou consultation. La difficulté est souvent de pouvoir se rendre compte de ce qui est envisagé. Le canton de Genève peut, grâçe à la mise en place d'un portail 3D, présenter les futurs projets dans leur contexte réel et ainsi offrir une bien meilleure vision de ce qui est planifié.

Ces trois exemples montrent les possibilités de l'utilisation de technologies numériques pour simplifier l'interaction entre l'administration et le citoyen. Pourquoi ne pas faire de Payerne une commune exemple ?

dimanche 23 janvier 2011

Nombrilisme

Bienvenue sur ce nouveau blog !
Permettez-moi tout d'abord de me présenter. C'est en 1974 que tout à commencé dans le Gros de Vaud. Ecole à Echallens, puis Gymnase à Yverdon. J'ai à cette époque commencé à découvrir la Broye grâçe aux nombreux payernois qui fréquentent l'établissement. Mes études s'achevèrent avec un titre d'Ingénieur Géomètre EPFL Breveté. J'ai eu la chance d'exercer plusieurs professions allant de chef de projet à directeur technique. Je suis actuellement responsable de l'infrastructure fédérale de données et m'occupe notamment du portail http://map.geo.admin.ch/. Marié depuis 1999, je suis l'heureux père d'un garçon et d'une fille. Au niveau sportif, après avoir tapé dans un ballon pendant plusieurs années, j'apprécie également les sports d'endurance comme le cyclisme et la course à pied.

Mais pourquoi ce blog ?
Après avoir déjà fait un peu de politique il y a une quinzaine d'années, j'ai décidé de me porter candidat au conseil communal de Payerne, ceci sur la liste PLR. N'habitant que depuis 2006 dans la commune, mon nom est bien évidemment peu connu des électeurs. Ce blog a donc pour but de me présenter, de partager mes opinions, de faire vivre la campagne électorale et la vie du conseil communal si j'ai la chance d'être élu.
Vous pouvez aussi me retrouver sur Facebook où je vais diffuser des messages relatifs à mon engagement politique. Outre la politique, j'oeuvre dans le monde des communautés du logiciel libre et suis membre de la Jeune Chambre Internationale de la Broye.